soldes : tout à 16 ou presque
Ca y est, on y arrive.... la saison de concours va reprendre. Les chevaux sont quasi prêts, les camions révisés et les cavaliers reposés. Mais voilà, il ne faut pas oublier toutes les démarches administratives : prise des licences, ouverture des comptes, validation des carnets, inscription sur la liste des chevaux de sport, marquage, puçage.... Et presque tout cela est payant bien sûr : en tout cas les trois derniers points !!! L'inscription coûte 16 euros auprès des Haras nationaux, mais c'est à vie. Le marquage est aussi à 16€, toujours facturée par les Haras, quant au puçage tout dépend du prestataire. 
Tout cela mis bout à bout commence déjà à gréver le budget concours. Après, cela se durcit encore : les frais de concours sont prohibitifs car même si les engagements restent abordables, qu'en est-il des dotations? Et puis, la location des boxes lorsque l'on part sur plusieurs jours, les frais de transport, d'hébergement.... Oui les boxes : un poste majeur qui vous fait voir la vie en noire lorsque vous recevez la facture. D'accord, d'accord, les organisateurs font appel à des prestataires extérieurs, qui, eux-mêmes, ont des coûts de fonctionnement élevés. Mais bon, du coup vous réflechissez à deux fois avant de partir à Perpette les oies. Après la Fédération s'étonne du nombre des engagements amateur4 qui est en chute libre. Un amateur qui a pour principe de se faire plaisir le week-end, a du mal a accepter d'être pris pour une vache à lait. Car non seulement, les engagements sont relativement élevés mais en plus ils sont à chaque fois un grand nombre de partants par épreuve et du coup les dotations sont faibles, voires trés faibles. Et quoi dire des chevaux nés en France, avec parfois un -ou deux- ascendants SF, mais qui se retrouvent CS ? Car comme pour les chevaux étrangers, leur prime en jeunes chevaux est divisée par deux (alors que les coûts de fonctionnements sont identiques).
Bref, cela coûte cher et ne rapporte pas forcement gros.... mais bon, nous l'avons choisi, nous, professionnels. Les amateurs quant à eux subissent et desertent au fil des ans les terrains. Merci à vous tous qui continuaient inlassablement à user vos fonds de culottes sur les selles, et pour qui sortir en concours reste un plaisir.